Malencontreusement … en brisant  les possibilités nomades, on risque aussi de perturber  le courant des voyages des corps spirituels qui aspirent à des nouvelles esthétiques et à l’écologie des esprits

Par Ermanno Senatore

Bonjour… et…bon voyage…

Il suffit de se savoir nomade une seule fois pour être certain de recommencer, pour être sûr  que le voyage va continuer; un voyage à la Kerouac/beat generation _ bien sûr _ non pas un tourisme banal.

La passion du voyage-aventure-connaissance ne quitte pas les corps nomades, monades leibniziennes  ou devenirs deleuziens .

Cette passion construit de nouvelles cartographies d’art et de vie.

Cette passion n’abandonne pas les corps alarmés/esprits libres de ceux qui ont expérimenté les poisons violents du dépaysement du corps élargi de la métaphysique incarnée , des altérations esthétiques/constructions de nouvelles situations.

Le monde regorge de volcans sur lesquels ascensionner, de rivages sur lesquels méditer,  de routes à emprunter, d’aubes et de crépuscules, de pluies et de soleils,  incandescents .

Déserts, montagnes, aurores boréales, arcs-en-ciel et nuages: la valeur de nouvelles mappes d’esprits libres, de vies d-écrites-dictées par la diversité et la multiplicité de notre planète, à explorer, à marquer pour habiter poétiquement la vie.

Malencontreusement … en brisant  les possibilités nomades, on risque aussi de perturber  le courant des voyages des corps spirituels qui aspirent à des nouvelles esthétiques et à l’écologie des esprits; malencontreusement…on risque d’établir la sédentarité au cœur même du principe nomade.

C’est l’ontologie de l’accident, de ce qu’on appelle la “disruption” du socio-philosophe de la technique _post Simondon_ Bernard Stiegler; la thèse de l’accélération de l’innovation technologique post-capitaliste, chère au dromologue Paul Virilio,  qui depuis toujours nous a mis en garde contre la course folle de l’actuelle hypervitesse du faux progrès technologique, qui court sans éthique, sans contrôle, sans freins …

Dans la plupart des cas, les vies suivent leurs cours comme des fleuves en crue; parfois, elles abandonnent leurs lits, sans aucune raison géologique, sans aucun tracé souterrain permettant d’expliquer cette inondation/débordement; formes brusquement déviantes/déviées dans une sorte de variable folle _  plasticité explosive _ …

Dans cet entract-intervalle dû à la situation mal maîtrisée, voulue ou accidentelle, les élites mondiales/dominantes, turbo-technocapitaliste avancent… avec leurs guerres économiques/bactériologiques, avec leurs idéologies absolues et néo-totalitaires à venir…

Elles construisent des nouvelles organisations mondiales contre les intérêts des populations, lesquelles sont, la lupart du temps, enclines à une sorte de servitude volontaire…

… Désastres écologiques, guerres futures pour l’eau et autres ressources… qui commencent à s’éteindre; inégalités et misère sociale, esclavage, exploitation de l’homme sur l’homme. La nouvelle révolution industrielle, pire que celles du passé.

Malheureusement, s’il n’y a pas de résistance à la barbarie de la pensée dominante du GAFAM et des puissances mondiales néo-totalitaires, un monde nouveau se prépare, avance, s’approche…

Un monde de paranoïa-fiction, à la façon de Aldous Huxley, George Orwell, Isaac Asimov, Philip Dick. C’est la répétition générale pour tester notre endurance à leur volonté.

Le virus, c’est nous, ou plutôt, ce sont eux, les nouveaux prédateurs humains qui, avec la complicité de politiciens-majordomes et d’idéologies trans-humanistes/anarchistes-capitalistes et de dynamiques ubérisantes, jouent avec nos vies, détruisant la biodiversité et l’harmonie entre les humains, les animaux, les végétaux…

Le virus ce sont eux, ce sont eux le problème:                                                                                   Démocrature/Totaltechnicisme/Technocapitalisme Ultralibéral/Post Fascisme nationaliste/Nouvel ordre mondial

Nous, nous sommes la solution:                                                                                               Paix/Prospérité/Egalité sociale/Démocratie participative/Ecologie sociale/Harmonie avec les autres formes de vie sur terre..

… The TimesThey Are A-Changin‘ …

***

                                           IL VIRUS SIAMO NOI!

di Ermanno Senatore

Bonjour… et… bon voyage…

È sufficiente sapersi nomadi una  sola volta per avere la certezza che si ripartirà, che il viaggio continua; la passione del viaggio alla Kerouac/beat generation _ certo _ non banale  turismo.

La passione del viaggio-avventura-conoscenza non abbandona i corpi nomadi, monadi leibniziane o devenir deleuziani. Costruisce nuove cartografie d’arte e di vita.

La passione non abbandona i corpi irrequieti/spiriti liberi di chi ha sperimentato i veleni violenti dello spaesamento del corpo dilatato della metafisica  incarnata, delle alterità estetiche/costruzioni di nuove situazioni.

Il mondo rigurgita di vulcani sui quali inerpicarsi, di rive sulle quali meditare, di strade da imboccare, di albe e di crepuscoli e piogge e soli incandescenti. Deserti, montagne, aurore boreali, arcobaleni e nuvole: il valore di nuove mappe di spiriti liberi, di vite i(n)scritte-dettate dalla diversità e molteplicità del nostro pianeta, da esplorare, da di-segnare per abitare poeticamente la vita.

Purtroppo… sospendendo le possibilità nomadi si rischia di interrompere anche la corrente dei viaggi dei corpi spirituali che aspirano a nuove estetiche ed ecologie delle menti; purtroppo… si rischia di stabilire la sedentarietà nel cuore stesso del principio nomade.

È l’ontologia dell’accidente, della cosiddetta “disrupzione” del socio-filosofo della tecnica_post Simondon Bernard Stiegler; la tesi dell’accelerazione dell’innovazione tecnologica post capitalista, cara al dromologo Paul Virilio, che da sempre ci ha messo in guardia dalla corsa folle dell’attuale ipervelocità del falso progresso tecnologico, che corre senza etiche, controlli, come un’auto impazzita, senza freni …

Nella maggior parte dei casi le vite seguono i loro corsi come fiumi in piena; talvolta abbandonano i loro letti, senza alcun motivo geologico, senza alcun tracciato sotterraneo che consenta di spiegare tale inondazione/straripamento; forme improvvisamente devianti/deviate in una sorta di variabile impazzita _ plasticità esplosive_ …

In questa pausa-intervallo dovuta alla situazione  mal contenuta, voluta o accidentale, élites mondiali/dominanti, turbo-tecnocapitaliste  avanzano… con le loro guerre economico/batteriologiche, con le loro ideologie assolute e neo totalitarie a venire… Costruiscono  nuovi assetti mondiali contro gli interessi  delle popolazioni , inclini,il più delle volte ad acquiescere, in una sorta di servitù volontaria…

… Disastri ecologici, guerre future per l’acqua ed altre risorse… che cominciano ad estinguersi; disuguaglianze e miseria sociale, schiavitù, sfruttamento dell’uomo sull’uomo. La nuova rivoluzione industriale, peggiore di quelle del  passato …

Purtroppo, se non ci sarà una resistenza alla barbarie del pensiero dominante del GAFAM e delle potenze mondiali neo-totalitarie, un mondo nuovo si prepara, avanza, si avvicina…  Un mondo da paranoia-fiction, alla Aldous Huxley, George Orwell, Isaac Asimov, Philip Dick. Questa è la loro prova generale, per testare la nostra sopportazione al loro volere.

Il virus siamo noi, o per meglio dire, sono loro, i nuovi predatori umani che, con la complicità di politicanti-maggiordomi e di ideologie  trans-umaniste/anarchico-capitalistiche e di dinamiche uberizzanti, giocano con le nostre vite, distruggendo la biodiversità e l’armonia tra umani, animali, vegetali…

Il virus sono loro, sono loro il problema:

Democratura / Totaltecnicismo / Tecnocapitalismo Ultraliberale / Post Fascismo nazionalista  / Nuovo ordine mondiale…

Noi siamo la soluzione:

Pace / Prosperità / Uguaglianza sociale / Democrazia partecipativa / Ecologia sociale / Armonia con le altre forme di vita sulla terra…

… The TimesThey Are A-Changin‘ …