Dans un cut-up des pensées du monde… dans lequel chacun de nous , éclair aguichant, apprend de l’Autre
par Eva Rachele Grassi & Ermanno Senatore
Entre catastrophes et épiphanies dans cet univers/bloc migratile, avec une im-précision rigoureuse, se ré-veillent de brefs instants de contretemps, tumultes mnémoniques…de pensées naissantes…
Vagues pressentiments… Vertiges nuancés… Hors-temps… Hors-lieu… Couches de mondes…
… Concepts de la pénombre.
Pour ré-découvrir et nous souvenir à travers ces écrits et vidéo-documentations, presque auroraux, que le “le fil d’or “que toujours nous avons essayé de suivre et enrouler n’a jamais été rompu.
Ce fil d’or qui a escorté, escorte et escortera … comme une prophétie qui s’auto-réalise … notre aventure commune.
Cette aventure qui se répand dans ces intervalles de temps… minimes…. où les événements sont ensemble avant et après.
Entre les sentiers labyrinthiques…des pertes, des accroissements, des blessures, des ouvertures…
Et pour que le dire ne soit plus caché derrière le dit _ il est vrai_ nous nous obstinons, encore, à essayer de pénétrer les signes…les mots…
Mais, dans un abordage au large, vers la transparence silencieuse et ses multiples potentialités…
Et en nous soustrayant à un contrôle institutionnel de plus en plus envahissant, nous savons que nous ne risquons que métamorphoses…En avançant avec le talisman de petites ivresses …afin que les contrôleurs eux-mêmes puissent se soustraire à leur propre contrôle…
Dans des événements non ordonnés dans le temps, nous continuons à veiller… dans les marges… et dans l’urgence…
…nous insistons à jouer avec dada, dans l’implication conjointe de l’op-position vive à l’absurdité meurtrière de la politique contemporaine et l’expression artistique déployée sur des plans in-usuels.
Vers une convergence des combats …
Une présence commune...Qui ne déserte pas …
Et qui, sans se bloquer dans le «contre», puisse arriver à scruter l’«Outre» et l’«Autre»
Insinuant la nécessité ontologique de pro-faner l’indigence et l’indécence des écrasants et innombrables «dispositifs» actuels.
Qui ne se laisse pas arrêter par les forces armées du bon sens…
Qui désarme les certitudes…
Dans une vision anarchique pure de l’existant.
Où l’ «ici et maintenant» fusionnent avec d’ «autres» lieux et d’«autres» temps …
Comme l’unité holographique qui contient en soi la matrice de l’information totale du système dans laquelle elle est incluse .
C’est pourquoi, dans un univers de médiation en lequel chacun sert partiellement de moyen aux autres, “pour réduire l’hétérogénéité, à un niveau supérieur “(Gilles Deleuze) , se raconter et se deviner les uns les autres, sans se considérer à part.
Avec “le sentiment aristocratique de l’égalité avec tout ce qui vit”, comme disait Pasternak.
Dans un cut-up des pensées du monde…dans lequel chacun de nous , éclair aguichant, apprend de l’Autre…
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Dans le désœuvrement agissant du lab/oratoire où …incessamment… tout arrive et de
* v. «Le principe d’antagonisme et la logique de l’énergie» Stéphane Lupasco
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POUR UN PROJET DE L’AILLEURS ANTIMANIFESTE CYBERDADA N.1
par Eva Rachele Grassi (Paris 1996)
Le savoir change de signe, déplace continuellement les frontières de l’étonnement.
Malgré le désarroi…
Et l’obscurité commence à se faire transparente, pour atteindre les ultimes confins de la matière.
Démasquer le temps, risquer toutes les métamorphoses, parler le langage des ré-naissances,
dans l’attente de l’a-venir illimité.
Guetteurs, au bord, inépuisables rayons étincelants, à tout jamais…
La voix nue des eaux d’âmes, l’écharpe d’Iris, s’élever à l’île blanche.
D’après les coïncidences mêmes, consociés aux anges.
Dans un retour à l’âge d’or, ré-connaître les Arcanes,
et Cette Lumière, allumée dans la nature et dans les c?urs, dès le Commencement.
Nostalgie envahissante d’une brutalité divine :
combat d’âmes, avant-goût brûlant, sur la porte presque ouverte.
?uvrant pour payer la rançon au passé, découvrant dans les vestiges et les ruines, les voies multiples de l’ailleurs, se projetant vers des “autres” conceptions, déplaçant continuellement les limites de sa propre connaissance.
Insinuer des nouvelles réalités par des correspondances, où jusqu’au moindre iota tout correspond…
Mystérieux carrefours de ley-lines de nomades psychiques dans des univers parallèles.
Post-modern_Post-modem
Impossible-Probable
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ANTIMANIFESTE CYBERDADA N°1
par Ermanno Senatore (Paris, 1996)
Cyberdada est le mouvement artistique de l’année 3000.
C’est la Beat Génération, avec les Générations du Beep et du Bit.
C’est la synthèse circulaire des événements à l’intérieur du temps, à l’extérieur du temps ;
“le Temps de l’Ailleurs” après la Génération X…
Après le Post-modern… maintenant, voici les artistes “du Post-modem”.
Nous sommes les Pionniers de la Beat-Beep-Bit, dernière vague des années 2000 et nouvelle vague des années 3000, Nouveau Millénaire.
Et dans cette Nouvelle Époque nous voulons pousser des cris, lancer des pierres, comme William Burroughs, qui a traversé le Beat, jusqu’à la fin de la nuit de la Cyberculture et du Cyber-punk.
DANS L’ANNÉE 3000, L’ARTISTE SERA CYBERDADA OU IL NE SERA PAS.
De l’Équipe d’artistes jusqu’aux artistes solitaires nous jouerons la dernière “carte”… nous, les chercheurs-philosophes-poétes de cet avenir, déjà si proche.
Cyber-dada est un mouvement circulaire qui se répand, c’est la T.A.Z. (Temporary Autonomous Zone) qui se déplace, et qui prend la route du Virtuel et de la R-évolution.
Cyber-dada est la Nouvelle Vérité.
Cyber-dada est le Passé qui vit dans le Présent pensant à l’avenir prochain.
Chercheurs Cyberdada, unissons-nous : Philosophes, Poètes, Minimalistes, Conceptuels…
L’ Ancien Romantisme passe le flambeau au Nouveau Romantisme Télématique.
Le vieux système de l’art, avec son cortège de galeristes, critiques, marchands, laisse la place à un Nouveau Système de l’art. Celui des chercheurs de la Beat-Beep-Bit-Génération
Celui d’un art critique qui se nourrit d’une pensée critique.
Une nouvelle époque commence.
Son protagoniste est : le Cyber-artiste de la dés-orientation cyber-Dada.
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TRA ATTUALIZZAZIONI E POTENZIALIZZAZIONI *
In un cut-up dei pensieri del mondo… in cui ognuno di noi , provocante saetta, apprende dall’Altro…
di Eva Rachele Grassi & Ermanno Senatore
Tra catastrofi ed epifanie in questo universo/blocco migratile, con rigorosa im-precisione,
si ri-destano brevi istanti di contretemps, tumulti mnemonici…di pensieri nascenti…
Vaghi presentimenti…Vertigini sfumate… Fuori tempo … Fuori luogo… Strati di mondi…
…In concetti di penombra…
Per ri-scoprire e ricordare a noi stessi, attraverso questi scritti e video-documentazioni quasi aurorali, che il filo d’oro che sempre abbiamo cercato di seguire e s-rotolare, non si é mai spezzato…
Il filo d’oro che ha accompagnato, accompagna e accompagnerà… come una sorta di profezia che si auto-realizza…la nostra avventura comune…
Diffusa in quei minimi intervalli di tempo dove gli accadimenti sono insieme prima e dopo.
Tra i labirintici sentieri…delle perdite, degli accrescimenti, delle ferite, delle aperture…
…Perché il dire non resti più nascosto dietro il detto…_ é vero_ navighiamo, ancora, tra parole e segni…
Ma, in un approdo al largo, verso la silenziosa trasparenza e le sue molteplici potenzialità…
E, sottraendoci ad un controllo istituzionale sempre più invadente sappiamo di non rischiare che metamorfosi…
Avanzando col talismano di minuscole ebbrezze…affinché i controllori stessi possano riuscire a sottrarsi al loro stesso controllo…
In accadimenti non ordinati nel tempo, continuiamo a vegliare… ai margini… e nell’urgenza…
…insistiamo a giocare con dada, nell’implicazione congiunta dell’opposizione viva all’assurdità mortifera della politica contemporanea e l’espressione artistica dispiegata su piani in-consueti.
Verso una convergenza delle lotte…
Una presenza comune … Che non diserta… Che non si blocca nel «contro»…
Che scruta l’«Oltre» e l’«Altro»…
Che insinua la necessità ontologica di «pro-faner» l’indigenza e l’indecenza degli schiaccianti
e innumerevoli «dispositivi» attuali.
Che non si lascia fermare dalle forze armate del “senso comune”…
Che disarma le certezze…
In una visione anarchica pura dell’esistente
Dove “il qui e l’ora” fusionano con “altri” luoghi e “altri” tempi…
Come l’unità olografica che contiene in sé la matrice dell’informazione totale del sistema nel quale é inclusa.
E in un universo di mediazione nel quale ognuno serve parzialmente di mezzo agli altri,
“per ridurre l’eterogeneità, a un livello superiore”(Gilles Deleuze) , raccontarsi ed indovinarsi gli uni agli altri, senza considerarsi a parte.
Con “il sentimento aristocratico dell’uguaglianza con tutto cio’ che vive”, comme diceva Pasternak.
In un cut-up dei pensieri del mondo…in cui ognuno di noi , provocante saetta, apprende dall’Altro…
Nell’inoperosità operosa del lab/oratorio dove … incessantemente… tutto accade e
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* v. «Le principe d’antagonisme et la logique de l’énergie» Stéphane Lupasco
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PER UN PROGETTO DELL’ALTROVE ANTIMANIFESTO CYBERDADA N.1
di Eva Rachele Grassi (Parigi 1996)
Il sapere cambia segno, sposta continuamente le frontiere dello stupore
Malgrado lo smarrimento…
E l’oscurità comincia a farsi trasparente, per raggiungere gli estremi confini della materia.
Smascherare il tempo, rischiare tutte le metamorfosi, parlare il linguaggio delle ri-nascite,
nell’attesa dell’a-venire illimitato.
Vedette… sul limitare
Inesauribili bagliori fiammeggianti.
Senza tregua…..elevarsi all’isola bianca..con voce nuda…
Secondo le coincidenze stesse.
Associati agli angeli.
In un ritorno all’età dell’ oro, ri-conoscere gli Arcani, e questa Luce…
Nella nostalgia invadente di una brutalità divina:
un combattimento d’anime… bruciante anticipazione…sulla porta …quasi aperta.
Operare …per pagare il riscatto al passato.
Scoprire nelle vestigia e nelle rovine le vie molteplici dell’altrove.
Proiettarsi verso “altre” concezioni spostando continuamente i limiti della propria conoscenza.
Insinuare nuove realtà attraverso corrispondenze, dove fino al più infimo iota tutto corrisponde…
Misteriosi incroci di ley-lines di nomadi psichici in universi paralleli.
Post-modern_Post-modem
Im-possibile-probabile
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ANTIMANIFESTO CYBERDADA N°1
di Ermanno Senatore (Parigi, 1996)
Cyberdada è il movimento artistico dell’anno 3000.
È la Beat-Beep-Bit-Génération.
È la sintesi circolare degli eventi ; all’interno del tempo,
all’esterno del tempo ;
Un “Tempo Altro”, dopo la Generazione X…
Dopo il Post-modern, ora, ecco gli Artisti del “Postmodem”.
Noi siamo i Pionieri della Beat-Beep-Bit-Génération, ultima ondata del 2000 e Onda Nuova del 3000… Nuovo Millennio.
Ed in questa Epoca Nuova noi vogliamo lanciare grida, gettare pietre, come William Burroughs che attraversò il Beat fin dentro il cuore della notte della Cyber-cultura e del Cyber-Punk.
NELL’ANNO 3000, L’ARTISTA SARA’ CYBERDADA O NON SARA’.
Equipe d’artisti e artisti solitari ; noi giocheremo l’ultima carta ; noi, i ricercatori-filosofi-poeti di questo futuro già così vicino.
Cyber-dada è movimento circolare che fluisce, è T.A.Z. (Zona Autonoma e Temporanea) che si muove, e che costeggia il cammino del Virtuale e della R-i-e-voluzione.
Cyber-dada è la Nuova Verità.
Cyber-dada è il Passato che vive nel Presente pensando al Futuro Vicino…
Ricercatori Cyber-dada, uniamoci :… filosofi…poeti… …concettuali,…minimalisti…
L’Antico Romanticismo trasmette la propria eredità al Nuovo Romanticismo Telematico.
Il vecchio sistema dell’arte, col suo corteo di galleristi, critici e mercanti, lascia il posto a un Nuovo Sistema dell’arte.
Quello dei Ricercatori della Beat-Beep-Bit-Génération.
Quello di un’arte critica che si nutre di un pensiero critico.
Un’epoca nuova comincia.
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