E tra Shakespeare e Ionesco osservo le ripetizioni delle stereotipate formule…

di Eva Rachele Grassi

“La vita è un’ombra che cammina, un povero attore che si agita e pavoneggia la sua ora sul palco.       È un racconto narrato da un idiota, pieno di strepiti e furore, che non significa niente.”              

Shakespeare (Macbeth) (Atto V, scena 5^)

Cercando di anagrammare il mondo…

Mi smarrisco…
Disperata d’Invisibile
In frantumi di visioni ed evidenze

Inquieta…
Erro … nei tunnel dell’antitempo
Alla ricerca dell’”illegale” poesia…

In questo viaggio
Miro a fecondare…detriti…
…i nostri…

E tra Shakespeare e Ionesco
osservo le ripetizioni delle stereotipate formule…

In agguato…perfide fiere…
Che si aggirano in un mondo che non è una storia…e che non è neppure una storia vera… e tantomeno è la storia che racconta…

…Vacua e derisoria comicità…

…Inquietante demenza…di gesti compulsivi…di parole impolverate…

…Sinistra farsa… commedia ubuesca… potente e devastatrice…

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E… sempre irre-quieta…dalla mia gelosa culla…

…scorgo…

…Onde… Interferenze… InformAzioni… di scritture segrete…

Nascoste esplosioni di ri-creazione
…Lab/oratori di silenzi in costruzione…

Dardi oscillanti che vegliano
Dagli universi quasi paralleli
Manifesti
Celati
Sacrificati azzardi dai limiti illimitati…

…E con la lentezza ipnotica di un battito di ciglia…

…intravedo…

…I mondi indiscernibili…

…capto…

…I loro astratti echi…

Un’Ombra mi sfiora edis-orienta…con misteriosi sorrisi…
Passaggi/Paesaggi…appaiono e scompaiono…
…Anarchiche eterotopie di multiversi…
…Sogni d’Avventura e di corsari…isolati visionari

…La deflagrazione del corpo sottile del reale…

_…Badate… Badate… Bisogna parlare a bassa voce, adesso…_*

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…MA…

Stordita, ai margini di nodi insondabili

Irretita, sull’orlo incognito

Inciampo, come sempre, nello scandalo originario dell’assordante linguaggio

e le sue deplorevoli acrobazie

 

…Lasciando l’Enigma…

…Intatto…

Mentre, invece, con-fusa, vorrei con-fondermi

In un Vuoto che è interezza

In una Distanza che è ricchezza

…alle soglie delicate del Silenzio…

*Claude Debussy/Pelléas et Mélisande /Atto V

ERRER…DANS L’ENCHEVÊTREMENT DES HYPOTHÈSES… OU… DE L’IMPENSABILITÉ ININTERROMPUE

Et entre Shakespeare et Ionesco J’observe les repetitions des formules stéréotypées…

par Eva Rachele Grassi

“La vie n’est qu’une ombre qui marche ; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s’agite sur le théâtre une heure ; c’est un conte raconté par un idiotavecbeaucoup de bruit et de fureur, et qui ne signifierien.”

Shakespeare (Macbeth) (Acte V, scéne 5^)

Essayant d’anagrammer le monde…

Je me perds …
Désespérée d’Invisible
En morceaux de visions et d’évidences

Inquiète…
J’erre… dans les tunnels de l’anti-temps
A la recherche de la poésie“illégale”

Dans ce voyage
Je cherche à féconder… des débris…
…les nôtres…

Et entre Shakespeare et Ionesco
J’observe les repetitions des formules stéréotypées…

 

En embuscade… desfoires perfides…
Qui errant dans un monde qui n’est pas une histoire….
et qui n’est meme pas une histoire vraie…                                                              et ce n’est non plus l’histoire qui raconte…

 

…Bouffonnerie… Creuse et dérisoire…
…Démence inquiétante… de gestes compulsifs… de paroles poussiéreuses…
…Farce funeste… comédie ubuesque… puissante et dévastatrice…

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Et… toujour sim-patiente… de mon berceau jaloux…

…je’entrevois…

Ondes…Interférences…  InformA©tions… d’écritures secrètes…

Explosions cachées de re-création

…Lab/oratoires de silences en construction…

Flèches oscillantes qui veillent
Depuis les univers presque parallèles
Affichés
Cachés
Hasards négligés aux limites illimitées…

…Et avec la lenteur hypnotique d’un battement de cils…

…je présage…

…les mondes indiscernables…

…je capte…

…leurs échos abstraits…

Une ombre me touche et dis-oriente… avec de mystérieux sourires…
Passages/Paysages… apparaissent et disparaissent…
…Anarchistes hétérotopies de multivers…
…Rêves d’aventure et de corsaires… visionnaires isolés

…L’éclatement du corps subtil duréel…

… Attention… Attention… Il faut parler à voix basse, maintenant… *

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…Mais

Étourdie, au bord de nœuds insondables

Prise au piège, au bord de l’inconnu

Je trébuche, comme toujours, dans le scandale originaire du langage assourdissant

et ses lamentable acrobaties

…En laissant l’Enigme…

…Intacte…

Alors que je voudrais fusionner

Avec un Vide qui est plénitude

Avec une Distance qui est richesse

…au seuil délicat du silence…

*Claude Debussy/Pelléas et Mélisande /Atto V